Après deux semaines bloqué par le mauvais temps et donc contraint de reste sur Lyon. Renaud ne tient plus en place et n'a que un mot a la bouche « montagne » !
Il appelle donc clément et yo en espérant que les deux heurs de soleil du jeudi auront sécher les aiguilles d'arves... et bah non les aiguilles sont impraticables selon les locaux ! Renaud cherche encore quoi faire pour profiter de se wk tant attendu !
Et c'est avec François un copain beaufortain qu'il partira en montagne. C'est pas tout mais c'est vendredi soir et pas de projet fixée … Pourri, Grand casse, Epena, bref tout y passe ! Après un petit temps de calme François dit : et l'aiguille des glaciers ! C'est pas mal ça pas trop de voiture et c'est sauvage !
Renaud prend tout donc un truc sauvage et long bien sur !
C'est partis pour l’arête Kuffner a l'aiguille des glaciers.
Le départ est fixe a Beaufort samedi midi pour monter au bivouac d'estelette. Des Chapieux le programme est clair monté au col de la seigne et espérer que sa coupe a niveau pour éviter 1000m de descente et surtout de remonter pour le bivouac …
Du col, les voilà rassurer de voir que sa coupe dans un terrain a chamois (et non c'est des bouquetin ici) Bref le coté sauvage de la course est assurer, pas un chemin et pas un pèlerin ! Dans ce vallon puis le couloir de cailloux qui suit La seul question est seront nous tout seul au refuge ?
A part des bouquetins et des cailloux je vois personne...
Le Bivouac est la et personne dedans !! Super !
Après une mission eaux pour Renaud et cuisine pour François les deux compagnons sont beau couchés !
Demain levée 2h !!!
déjà ça commence bien, on a juste le temps de mange pour que le beau temps arrive !
On attaque donc a la frontale dans un terrain facile oui mais sauvage et instable ! La première difficulté estimer est le gros bastions rocheux . Oui mais c'était sans compter sur le mauvais regel et l’état pitoyable des glaciers cette saison. La parti de démineur géant terminer c'est avec un bon soulagement que nous touchons le cailloux... Et c'est donc partis pour se mur compact a grimper de nuit... Encore une fois c'est avec grand plaisir que l'on se rend compte que les rampes faciles sont nombreuses et c'est donc a bon pas que le trailler qu'est François conduit la corder au pied du gendarme qui était prévu de grimper de jour … Renaud part donc a sont assaut avec comme seul question a quoi sa ressemble je vois rien et derrière c'est long ? Autant de question qui ont leurs réponses en avançant ! Pour le gendarme ça va ! Tout c'est bien passé, après les photos parle mieux.
C'est dans un terrain facile et splendide que le reste se passe, on pause le cerveau et on avance. Le sommet se découvre d'un coup comme un cadeau !
Comme toutes les belles course sauvages la descente se mérite aussi. François le connaisseur des lieux part donc devant pour les rappels et c'est pas sans surprise qui annonce « Merde il y a plus de relais … Et voilà la corder partis pour équiper la descente avec leurs bout de cordelettes...
En Prime il y a encore la voie normal a redescendre et tout c'est trous a éviter. C'est trous et sa moraine a descendre....
ouf La voiture est la !!
Bilan : Très belle course a faire pour les amateurs de solitude mais attention c'est long.
